Les risques psychosociaux (RPS) dans la filière équine : les reconnaître et les prévenir

Les risques psychosociaux (RPS) dans la filière équine : les reconnaître et les prévenir

Dans un contexte de marché de l'emploi en tension, la filière équine recrute, mais éprouve de plus en plus de difficultés à trouver ses candidats... Le Label EquuRES Bien-Etre au Travail est une solution pour toutes les entreprises de la filière qui font face à cette problématique.

Risques psychosociaux : de quoi s'agit-il ?

Les risques psychosociaux (RPS) désignent les risques pour la santé mentale et physique des travailleurs. Leurs causes se trouvent à la fois dans les conditions d’emploi, les facteurs liées à l’organisation du travail et les relations de travail.

Les risques psychosociaux (RPS) regroupent différentes situations de travail :

  • Le stress au travail (surcharge, manque de moyen ou d’autonomie)

  • Manque de considération et inégalités  

  • Les violences internes, commises au sein à l’entreprise (harcèlement moral ou sexuel, conflit, etc)

  • Les violences externes, commises par des personnes externes à l’entreprise (agressions, insultes, menaces, etc).

Comment les reconnaître ?

 Il existe plusieurs types de symptômes liés aux risques psychosociaux :

  • Symptômes physiques (maux de tête, insomnie, troubles de la digestion, etc)

  • Symptômes émotionnels et nerveux (crise de larmes, angoisse, nervosité, etc)

  • Symptômes intellectuels (troubles de la mémoire, difficultés pour prendre des décisions ou des initiatives, etc).

Les risques psychosociaux sont souvent liés.  Ils ont des origines communes (surcharge de travail, manque de clarté dans le partage des tâches, modes de management, etc). Ces risques peuvent également interagir entre eux : le stress au travail peut favoriser l’apparition de violences entre les salariés qui, à leur tour, augmentent le stress dans l’entreprise.

Qui est concerné ?

Ces risques concernent tous types de salariés, qu’importe leur situation, leur sexe ou leur âge. Ils peuvent être induits par l’activité elle-même ou générés par l’organisation et les relations de travail. L’exposition à ces situations de travail peut avoir des conséquences sur la santé physique et mentale du salarié et peut provoquer des maladies cardiovasculaires, de l’épuisement professionnel, voire peut pousser au suicide.

Comment les prévenir ?

Pour prévenir les risques psychosociaux, une obligation générale de sécurité incombe à l’employeur (article L. 4121-1 du Code du travail). Il lui revient d’évaluer les risques, y compris psychosociaux, et de les intégrer au Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels (DUERP), mais également de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés.

À côté de cette obligation de prévention, d’autres pratiques se développent dans les entreprises. Elles cherchent à développer le bien-être ou la qualité de vie au travail, via la mise en place d’éléments diminuant la pénibilité des postes et/ou augmentant la sécurité. Si l’absence de risques psychosociaux est une condition nécessaire au bien-être ou à la qualité de vie au travail, la mise en œuvre de ces pratiques en entreprise relève d’autres enjeux (performance de l’entreprise, égalité hommes/femmes, conciliation des temps de vie, etc). De plus, plusieurs organismes proposent des courtes formations pour sensibiliser la population et mettre en œuvre un projet de prévention des risques psychosociaux. Il existe également des formations au management, dont une organisée par le Label EquuRES, qui permet aux managers de monter en compétences et donc de limiter l’apparition des risques psychosociaux.

Par ailleurs, dans la filière équine, le Label Equures Bien-Etre au Travail est la seule démarche de qualité en faveur du bien-être au travail.

De nos jours, aucune structure n’est épargnée par les risques psychosociaux. Pour éviter des situations qui pourraient mettre en péril la vie d’hommes et de femmes, mais aussi de l’entreprise, il est plus que nécessaire de rester à l’écoute de ses salariés. Il est important de mettre en place des actions de prévention, telles qu’une amélioration de la communication interne, de l’aménagement du temps de travail, et de suivre des formations.

 

Sources :